PoliTrempe ajoute la cryogénisation à ses traitements thermiques
Spécialisé dans la terminaison de microcomposants, dans le domaine de l’horlogerie mais aussi des medtech, PoliTrempe franchit une nouvelle étape dans ses procédés de traitement thermique en ajoutant la cryogénisation. Une technique qui permet de travailler plus efficacement des métaux devenus plus durs.
Fondée en 2008 à Courrendlin (dans le Jura suisse), et membre du groupe Acrotec depuis 2021, PoliTrempe est une référence en matière de traitement thermique, de polissage en vrac et de blocage, plus particulièrement dans le domaine de l'horlogerie haut de gamme. PoliTrempe a élargi ses domaines de compétences en 2014 en verticalisant les opérations de roulage, puis en 2019 de galvanoplastie. En plus de l'horlogerie et de la connectique, l'entreprise est active dans le dentaire et le médical, avec des prestations de tribofinition et de traitements thermiques adaptées aux pièces à haute valeur ajoutée, aux formes diverses et complexes.
En perpétuelle recherche d’innovations et d’amélioration de ses process, PoliTrempe vient d’ajouter la cryogénisation à l'ensemble de ses compétences. En fonction de leur dureté mesurée en laboratoire, les petites pièces en acier, inox ou en titane peuvent désormais subir une cryogénisation à -85°C durant 12 heures au minimum, dans un congélateur spécialement conçu à cet effet, pour atteindre une dureté structurale plus élevée. « C’est une valeur ajoutée technologique importante car une matière dont on augmente la dureté grâce à la cryogénisation devient plus facile à travailler avec une très haute précision », explique Tiziana Farine, CEO de PoliTrempe.
En intégrant cette étape dans le cadre des traitements thermiques plutôt que de sous-traiter cette opération, c’est aussi une meilleure verticalisation du process et un gain de temps non négligeable pour optimiser la production et satisfaire les clients.