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Prestations & Services > Traitement de surface

Hydroxyapatite : 40 ans après, connaît-on si bien ce revêtement ?

Publié le 01 septembre 2023 par Romain FOURNIER
Avec les dépôts TiHAfix de HTI, les fabricants d’implants disposent d’un revêtement bénéficiant de près de 35 ans de recul.
Crédit photo : Noël Bouchut

Le revêtement hydroxyapatite (HA) n’est plus une nouveauté dans les dispositifs médicaux, et plus particulièrement en orthopédie. Apparu dans les années 80, il s’est imposé comme une solution de référence en France et dans le monde. Mais 40 ans plus tard, sommes-nous sûrs de son efficacité ?

Les propriétés ostéoconductrices de l’HA en revêtement sont démontrées, favorisant la croissance et la régénération osseuse... connues mais également critiquées. En effet, la biocompatibilité d’un implant revêtu ne dépend pas uniquement de la simple présence d’HA.

De nombreux autres paramètres interviennent : design, substrat de l’implant, épaisseur, zones revêtues, qualité du dépôt, etc. Le procédé de revêtement influe aussi sur sa qualité. Une myriade de paramètres permet d’obtenir un dépôt bien précis.

La norme ISO 13779, mise au point en 2000 pour harmoniser les exigences et garantir une "biocompatibilité acceptable" pour tous, a défini des critères de composition chimique et de tenue mécanique.

Au fil des versions, les critères mécaniques ont été renforcés, avec la volonté de rassurer sur une bonne tenue de l’HA sur l’implant, pendant et après implantation.

Pourtant, d’autres critères n’ont pas suivi le même rythme de mise à jour, comme la cristallinité, alors même qu’elle garantit la bioactivité du produit et sa faible dissolution dans le corps, donc son efficacité dans le temps. On observe trop souvent sur le marché de nombreux dépôts HA avec une teinte grisâtre, voire rosée. Cette teinte, qui se révèle généralement à la stérilisation gamma, peut être le témoin d’une poudre de mauvaise qualité ou de mauvais paramètres de projection. Parfois oubliée, la cristallinité de l’HA demeure un critère à ne pas négliger selon le groupe lyonnais HTI, première entreprise à avoir pratiqué les revêtements plasma en céramique dès 1979, et pionnière sur les revêtements HA.

A noter qu'il peut être intéressant de combiner l’impression 3D à l'HA, sans pour autant renoncer au revêtement plasma. En effet, le caractère bioactif de l'HA permet l’ancrage primaire de l'implant et la fabrication additive apporte la porosité nécessaire à l’ancrage secondaire. De belles perspectives pour l’HA donc, après 40 ans d’histoire.


www.htitechnologies.com

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