La demande d'implants en céramique a augmenté de manière significative, une évolution qui a poussé HTI à doubler ses capacités pour produire 30 000 implants par an. Le groupe lyonnais prévoit dans un second temps une extension de ses locaux et salles blanches, avec l'objectif d'atteindre 100 000 implants par an d’ici 5 ans.

Depuis 1986, année de lancement de son matériau Biozyr, HTI dispose d’une expertise reconnue en biocéramique. La Biozyr a d’abord fait ses preuves sur la hanche, puis le rachis, indication où elle s’est imposée comme une biocéramique de référence en Europe et partout dans le monde.

Après de nombreuses collaborations initiées dès 2006, en particulier dans le cadre du développement de la prothèse cervicale Discocerv - succès immédiat commercialisé aux quatre coins du monde -, la Biozyr a acquis ses lettres de noblesse sur le rachis, avec bientôt 20 ans de recul sur ce marché en plein essor. En début d’année, une étude du cabinet Zion Market Research prévoyait une croissance de 20% par an jusqu’en 2030 pour ce marché des prothèses discales cervicales !

C’est dans cette optique, et face à la demande toujours croissante sur les prothèses de hanche, que le groupe HTI s’est concentré sur l’augmentation de ses capacités de production. En investissant dans l’automatisation, HTI a ainsi doublé ses capacités pour atteindre 30 000 implants par an. Ces équipements dernier cri sont maintenant pleinement opérationnels et permettent l’obtention d’états de surface submicroniques.

HTI prévoit désormais une extension de ses locaux et salles blanches pour atteindre une capacité de production de 100 000 implants par an d’ici 5 ans.

Ce focus sur les capacités de production est destiné à répondre aux évolutions observées sur le marché mondial, où les implants en céramique prennent une place de plus en plus prépondérante grâce à leurs propriétés tribologiques et biocompatibles incomparables mais aussi suite aux doutes autour du chrome cobalt.

Fort des atouts de la Biozyr, dont HTI est parvenu à réduire le délai de production à environ 8 semaines, le groupe s’inscrit comme un partenaire fiable et réactif. Une alternative idéale pour un marché en tension, qui souffre actuellement de grosses difficultés d’approvisionnement sur les implants en céramique (entre 3 mois et 1 an de délai en général).

Bien sûr, ces perspectives de développement s’accompagnent également de mises au point de nouveaux matériaux répondant aux demandes des marchés, parce que l’innovation ne s’arrête jamais ! Mais le groupe lyonnais a surtout une conviction forte : "la céramique n’est pas un produit de luxe, elle doit être accessible à tous" !

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