Union Plastic s’engage dans le développement durable
Pour répondre aux enjeux d’une utilisation optimale des ressources, le plasturgiste Union Plastic s’est engagé dans une politique de développement durable de large ampleur. Un exemple à suivre dans le secteur médical où la transition écologique n'est pas aussi mature que dans le secteur alimentaire.
Basée à Saint-Didier en Velay (43), Union Plastic est reconnue depuis 60 ans pour son expertise en conception et en fabrication par injection plastique de composants et sous-ensembles de dispositifs médicaux. L'entreprise produit principalement des dispositifs d’application et de dosage de produits de santé, des packagings primaires pharmaceutiques, des composants et DM et enfin des consommables de diagnostic.
En développement constant et consciente de l’impact environnemental de son activité, la société a entrepris depuis 3 ans un programme écologique ambitieux. « Etant plasturgiste et situé en pleine nature, au cœur de l’Auvergne, ce sujet nous touche particulièrement. Nous avons une responsabilité sociétale et il nous a paru évident d’évoluer sur ce plan », explique Frédéric Gounon, Directeur Général d’Union Plastic.
L'entreprise déploie ainsi une politique construite sur 4 axes : l'efficacité énergétique, le recours à l'énergie solaire, le recyclage du plastique et l'éco-conception.
Réduire la consommation du parc machines
Les sites industriels du secteur médical disposant de salles d’environnement ISO sont particulièrement énergivores et la recherche de solutions pour réduire la consommation énergétique est devenue un axe prioritaire pour Union Plastic depuis 2015. La société a fortement investi dans son parc machines. Les presses hydrauliques ont été remplacées par des presses 100 % électriques permettant de réduire significativement la consommation d’énergie pour une quantité de matière transformée identique.
Parallèlement, les ingénieurs de la société ont mis en place un astucieux mécanisme de récupération des calories issues des presses à injecter afin d’utiliser cette énergie pour le chauffage des bâtiments et la production d’eau chaude.
« Ces deux actions ont permis de réduire de 26 % notre consommation en eau entre 2016 et 2018, et de 30 % en électricité », souligne fièrement Frédéric Gounon.
Exploiter l’énergie solaire
En 2018, la société a investi dans l’installation de panneaux solaires photovoltaïques afin de recouvrir près de 3700 m² de toitures sur ses deux sites de production alti-ligériens. Atteignant une puissance apparente de 670 kVA, ces panneaux solaires ont permis d’atteindre un taux d’autonomie énergétique en autoconsommation entre 9 et 15%.
Cet investissement a ainsi abouti à une réduction d’émission de CO2 de plus de 13 000 kg depuis 2018. Une seconde tranche d’installation est prévue sur le 2eme bâtiment appelé MUP, qui permettra d’atteindre à l’horizon 2019 une autonomie moyenne supérieure à 10 %.
Recycler le plastique
Union Plastic donne une seconde vie à ses rebuts plastiques et encourage le recyclage de ses produits. 77 % des déchets de ses sites ont été revalorisés en 2018 et l’entreprise vise un taux de 85 % pour 2025. Les rebuts plastiques issus du procédé de fabrication sont recyclés quand ils le peuvent. Stockés par matières, récoltés puis recyclés par une entreprise externe, ils sont ensuite rebroyés en granulés. Ainsi en 2018, près de 170 tonnes de matières plastiques ont été recyclées. Ainsi, les rebuts de polycarbonate ont pu être réutilisés dans le secteur automobile, notamment dans les équipements intérieurs des véhicules. Les déchets de polypropylène ont quant à eux été recyclés dans du mobilier de jardin, tandis que les rebuts de PVC ont pu être recyclés dans des revêtements de sol.
Afin de répondre aux enjeux d’une économie circulaire, Union Plastic accompagne chacun de ses clients dans l’établissement des consignes de recyclage à destination des utilisateurs finaux.
Intensifier sa démarche d’écoconception
L'entreprise fédère toutes ses équipes par des valeurs communes où l’innovation responsable est stimulée. Le défi du pôle R&D est clair : devenir plus écologique tout en conservant un haut niveau de sécurité pour le patient. En conception, cela se traduit par la recherche d’un poids pièce plus léger, une diminution des épaisseurs et une optimisation maximale du design. La gamme de pipettes a-traumatiques Dos’Up Plus est un exemple concret de cette démarche écoresponsable. Le poids pièce de ces 5 pipettes, à embout à 3 trous (de 3, 5, 6, 8 et 10 ml), est diminué d’environ 20 % par rapport aux pipettes du marché à volume maximal équivalent. Un succès commercial quasi immédiat puisqu’en 2018, plus de 30 millions de pipettes ont été commandées pour l’Europe, le Maghreb et l’Australie.
Ensuite, la conception des outillages par bloc chaud est priorisée par rapport aux moules à carottes, permettant d’améliorer les cadences de production, d’éviter le rebroyage des carottes et d’optimiser la quantité d’énergie nécessaire par pièce produite. Tous les nouveaux produits de la gamme Dos’Up (dispositif de dosage de liquide et poudre) et de la gamme Applisil (dispositif d’application de crème et gel) ont été développés sur cette voie. C’est également le cas pour l’une des dernières innovations 2019, le Tube Monodose Applisil 1ml et 5ml à canule sécable, utilisable pour les voies cutanées, vaginales et rectales.
L’objectif d'Union Plastic à l'horizon de 2025 est d'injecter des matières plastiques recyclées (MPR), biodégradables et biosourcées.
L'entreprise encourage les donneurs d’ordres à travailler en collaboration afin de se tourner ensemble vers un futur plus écologique, plus durable et éco-responsable.