Le CRITT-MDTS s’équipe d’un diffractomètre à rayons X dernier cri
Le CRITT-MDTS vient d'acquérir un diffractomètre à rayons X, qui permet au laboratoire industriel de proposer à ses clients de nouvelles prestations et des essais sur mesures, mais aussi d'augmenter ses capacités d’analyse en routine lors de fortes demandes.
Centre de recherche et d’expertise spécialisé dans les matériaux, et notamment la caractérisation d’implants orthopédiques, le CRITT-MDTS réalise depuis près de 30 ans la caractérisation de l’hydroxyapatite déposée sur dispositifs implantables selon la norme ISO 13779. Un premier diffractomètre est dédié à cette analyse.
Le nouvel équipement (D8 Eco de Bruker) se caractérise par sa source de rayons X (anode Cuivre) de 1 kW d’une brillance très élevée, associée à un détecteur SSD 160 ultrarapide. Il permet ainsi l’acquisition de diffractogrammes de hautes résolutions sur matériaux en poudre ou massifs, tout en minimisant la consommation énergétique et en supprimant tout besoin d'eau de refroidissement externe. L’appareil est également équipé d’un passeur d’échantillons (jusqu’à 90) permettant de travailler de manière automatisée.
L’analyse par diffraction des rayons X consiste à réaliser l’acquisition d’un spectre appelé diffractogramme en faisant varier l’angle entre la source à rayons X et le détecteur. En fonction de la structure cristalline de la matière analysée, cette dernière diffracte les rayons X à des angles bien précis. On obtient ainsi un diffractogramme unique permettant l’identification de la nature du matériau et de certaines de ses caractéristiques (orientations préférentielles, taille de cristallite, cristallinité, contraintes…).
Cet outil permettra au CRITT-MDTS de développer de nouvelles prestations en accord avec ses axes stratégiques. Plusieurs développements sont actuellement en cours :
- Optimiser la détection et la quantification des résidus de corindonnage sur les prothèses orthopédiques.
- Proposer un suivi de l’évolution de la structure cristalline de pièces métalliques ou céramiques lors des différentes étapes d’un procédé innovant tel que le PIM (powder injection moulding) via la fabrication additive.
- Qualifier la machine pour réaliser la caractérisation de l’hydroxyapatite selon la norme ISO 13779.
Il est d’ores et déjà possible de solliciter le centre technique pour des analyses sur-mesure de matériaux (identification de phases, semi-quantification…) et pour en apprendre plus sur les développements en cours.