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Matériaux > Céramiques

Céramique : une alternative au cobalt, désormais classé cancérogène ?

Publié le 08 juin 2022 par Patrick RENARD
Forte de 35 ans d'historique, la Biozyr de HTI a fait ses preuves dans les prothèses de hanche, puis de rachis.
Crédit photo : HTI

Depuis le 1er octobre 2021, le cobalt est classé substance cancérogène par l’ANSM, ce qui oblige les fabricants d’implants à chercher une alternative fiable au chrome-cobalt. La céramique étant une option privilégiée, HTI s'attend à une forte demande à laquelle le groupe se prépare activement.

L’ANSM a officialisé la classification du cobalt comme substance cancérogène 1B, mutagène 2 et toxique pour la reproduction 1B, en application du règlement délégué 2020/217 de la Commission européenne. L'impact est important pour les fabricants d’implants puisque l’agence exige notamment de « justifier de l’utilisation du cobalt [par exemple en expliquant pour quelle raison un autre matériau ne peut le remplacer] ». Ce point essentiel oblige les fabricants à explorer d’autres matériaux que le chrome-cobalt pour la fabrication de leurs dispositifs. Et l’orthopédie est particulièrement concernée par cette mesure.

Parmi les alternatives sérieuses, la céramique, reconnue de longue date pour son très faible niveau d’usure et sa fiabilité semble être une option privilégiée.

Une céramique made in France prochainement sur le marché ?

HTI propose des biocéramiques depuis plus de 35 ans aux fabricants d’implants. La Biozyr a fait ses preuves sur la hanche, puis le rachis, indication où elle s’est imposée comme référence des biocéramiques en Europe et partout dans le monde.

Pour anticiper son développement comme alternative au cobalt, le groupe HTI a mis en place un plan stratégique complet. Il est notamment en train de s’équiper de deux nouvelles rectifieuses robotisées. L’objectif est simple : répondre à la demande croissante sur la hanche et le rachis. De quoi prévoir une capacité de production de 30 000 pièces par an d’ici 4 ans.

Le groupe HTI mise également sur une diversification. Ses experts ont déjà développé par le passé des biocéramiques pour la chirurgie cardiaque, l’épaule, le dentaire, le pied ou encore la trapézo-métacarpienne. Cette diversification passe notamment par une étroite collaboration avec les départements R&D des fabricants d’implants.

Enfin, après la Biozyr (céramique de zircone HTI) et la Bioceral (céramique d’alumine HTI), le service R&D du groupe mobilise tout son savoir-faire sur le développement de nouvelles biocéramiques, plus en adéquation avec la demande européenne sur le marché de la hanche. De quoi proposer d’ici peu une céramique made in France, pour voir la vie en rose…


www.htitechnologies.com

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