Electro-érosion à fil : In’Tech Medical a choisi Fanuc
Bien adaptée à la découpe de pièces dont les tolérances (ou la finesse) interdisent l’usage d’outils coupants classiques, l’électro-érosion à fil est utilisée par In’Tech Medical pour usiner des instruments et ancillaires. Le sous-traitant français s’est équipé de 12 machines Robocut de Fanuc qui tournent à plein régime.
L’électro-érosion à fil consiste à enlever de la matière dans une pièce conductrice en utilisant des décharges électriques à travers un fil métallique servant d’électrode. Cette technique permet d’usiner avec une grande précision des pièces de formes spéciales, dans tous types de matériaux, quelle que soit leur dureté.
Chez Fanuc, la dernière génération de machines d’électro-érosion à fil se décline au sein de la série α-CiB Robocut, avec trois modèles : α-C400iB, α-C600iB et α-C800iB. Ceux-ci se distinguent essentiellement par leur taille. La solution "compacte" α-C400iB permet de gérer des dimensions maximales de pièces de 730x630x250 cm, tandis que le banc polyvalent α-C800iB peut aller jusqu’à 1250x975x300 cm.
Au-delà d’une grande précision de découpe propre au procédé, le fabricant japonais met en avant le fait que ces machines sont conçues pour économiser du temps et réduire les coûts unitaires, au travers d’une maintenance minimale, d’une durée de vie prolongée et d’un taux de disponibilité accru.
Les trois modèles sont équipés d’une table rotative garantissant la flexibilité requise pour usiner les formes les plus complexes sans avoir besoin de tourner la pièce manuellement. Le logiciel Robocut LINKi qui les accompagne est conçu pour assurer des cadences constantes, avec une détection précise des défauts sur les composants finis quel que soit le nombre d’éléments dans un lot. Une fonction enfilage et ré-enfilage automatique du fil (en 10 secondes) permet un fonctionnement jusqu’à 140 heures sans intervention humaine.
Ces machines se distinguent aussi par une porte frontale et une table de travail offrant un accès par le dessous (pour faciliter la maintenance), un contrôle automatique du niveau de remplissage, un système d’auto-nettoyage breveté, une fonction de compensation de la dilatation thermique, une adaptation de la puissance de l’étincelle en fonction des conditions d’usinage, et enfin une conception éco-responsable. Chaque composant a en effet été choisi afin d’offrir des performances maximales pour une consommation d’énergie minimale. Des fonctions intelligentes permettent de réduire davantage la consommation électrique, comme le contrôle de l’énergie consommée, le mode veille, l’éclairage à LED…
Une utilisation intensive chez In’Tech Medical
Ces atouts ont convaincu In’Tech Medical, qui a équipé son site de Rang-du-Fliers de 12 machines Robocut. Rappelons que le sous-traitant prend en charge la partie instruments et ancillaires de nombreux fabricants de prothèses orthopédiques, de la conception jusqu’à la fabrication en série. Il est ainsi amené à produire des centaines de références en petites séries de 1 à 20 pièces. Pour rester compétitive et réactive, l’entreprise mise sur l’automatisation et la complémentarité des techniques d’usinage de précision.
L’électro-érosion à fil joue également un rôle important dans la flexibilité et la compétitivité d’In’Tech Medical. Elle est incontournable pour certaines pièces, dont les tolérances (ou la finesse) interdisent l’utilisation d’outils coupants classiques. L’électro-érosion à fil est utilisée pour usiner des formes particulières, avec par exemple de très petits rayons, mais également pour compléter des opérations de fraisage. Son intérêt pour In'Tech Medical est aussi d’être une technique économique car le coût des consommables est faible et les pertes matière beaucoup moins importantes que dans les process d’usinage par enlèvement de copeaux.
Les 12 machines Robocut installées chez le sous-traitant travaillent en moyenne entre 350 et 400 heures par mois, en permettant un fonctionnement en continu sans intervention humaine pour assurer une capacité de production optimale.