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Equipements de production > Impression 3D

De nouvelles résines pour la micro-impression 3D

Publié le 18 juillet 2022 par Patrick RENARD
En tout, Microlight propose maintenant 10 résines propriétaires.
Crédit photo : Microlight3D

Huit nouvelles résines permettent l’impression 3D d’objets microscopiques aux propriétés inédites pour les clients de Microlight3D. La moitié d'entre elles, biocompatibles, sont destinées aux applications de culture cellulaire et de technologie médicale.

Microlight 3D proposait jusqu'à présent à ses clients deux résines propriétaires différentes pour construire des structures 3D solides à l'aide du système microFAB-3D basé sur l'écriture laser directe par polymérisation à deux photons. Le champ des possibles s'élargit sensiblement avec 8 autres résines photoactivables aux propriétés diverses pour les méta-matériaux mécaniques et les sciences de la vie. Flexibles, rigides ou biocompatibles, ces nouvelles options offrent aux développeurs la possibilité d'explorer la micro-impression 3D en utilisant différents matériaux et de reproduire des objets minuscules, 100 fois plus fins qu’un cheveu, dans des conceptions complexes.

« Nous sommes ravis de proposer une plus large gamme de résines qui permettra à nos utilisateurs, toujours friands de nouvelles technologies, d’exploiter pleinement nos systèmes de micro-impression 3D », déclare Philippe Paliard, responsable du laboratoire d’impression 3D de Microlight3D. « Sachant que de nombreuses résines d’impression 3D conventionnelles ne fonctionnent pas automatiquement avec les méthodes de polymérisation à deux photons, notre sélection de nouvelles résines vient combler cette lacune. »

Les résines pour microFAB-3D s'utilisent et s'enlèvent facilement. Il suffit d'une seule goutte sur un substrat (lamelle en verre) pour exécuter une impression 3D à une résolution micronique, suivie d'un bain de solvant de 10 minutes pour éliminer la résine inutilisée. Lors de l’utilisation d’un autre matériau, il suffit de mettre une goutte de cette résine sur une autre lamelle de verre pour créer un nouveau projet. Ou de créer, à l'aide de la lamelle préalablement rincée, une structure multi-matériaux, ce qui est possible grâce à la fonction d'alignement du logiciel Microlight3D.

Pour les méta-matériaux mécaniques

Le domaine des méta-matériaux mécaniques couvre l’impression 4D ou les applications micromécaniques, telles que les micro-pinces, les rouages et les matériaux micro-architecturés pour obtenir des combinaisons uniques de propriétés de matériaux. Pour ce type d'application, Microlight3D propose les résines rigides, la Rigid-A et la Rigid-E, ainsi qu’une résine flexible, appelée Flex-A.

La résine OrmoRed, utilisable avec un laser infrarouge, est également proposée aux chercheurs en méta-matériaux mécaniques. On peut ainsi, à l’aide du microFAB-3D qui permet de combiner deux lasers de longueurs d’onde différentes, utiliser des matériaux différents dans un seul et même système. Il est d'ailleurs aussi possible de doté la résine OrmoRed de nanoparticules métalliques ou magnétiques pour créer, par exemple, des micro-robots innovants.

Pour la culture cellulaire et les dispositifs médicaux

Microlight 3D a également développé OrmoBio et Green-A-Bio, déclinaisons biocompatibles de ses deux premières résines. Green-Gel et UV-Gel, deux hydrogels biocompatibles et ductiles, viennent compléter cette offre. Ces derniers permettent une impression ultra-haute résolution et offrent une rigidité modulable selon les besoins des utilisateurs. La capacité de moduler la rigidité des hydrogels est très importante pour les chercheurs en culture cellulaire, car l'interaction cellulaire change en fonction de la rigidité du matériau qui les entoure.

« En plus des dix résines propriétaires que nous proposons désormais, notre système reste compatible avec des polymères disponibles dans le commerce. Il est compatible avec les résines UV du marché utilisées en microfluidique, en culture cellulaire et en micro-optique. Le système fonctionne avec plusieurs résines certifiées pour la production de dispositifs médicaux, développées par une grande entreprise d'impression 3D pour la production de micro-aiguilles implantables ou de réseaux de microstents très complexes », ajoute Philippe Paliard.


www.microlight3d.com

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