Spécialisé dans les composants électriques et les écrans tactiles, notamment pour le secteur médical, Schurter a testé avec succès sur ses interrupteurs, l'effet antimicrobien d'un revêtement basé sur le principe de la photodynamique. Le fabricant suisse propose désormais cette fonctionnalité sur demande.

Il existe divers revêtements de surface offrant un effet antimicrobien, par exemple l'argent et le cuivre qui exercent une action désinfectante. On peut également obtenir cet effet au moyen de nanostructures en dioxyde de titane. Une autre technique, basée sur la photodynamique, consiste à exciter un photocatalyseur au moyen d'ondes lumineuses du domaine spectral visible (400 - 700 nm). Le transfert d'énergie à l'oxygène ambiant produit ce qu'on appelle l'oxygène singulet (1O2). Particulièrement réactif, celui-ci tue efficacement les micro-organismes par oxydation.

Il est ainsi possible de produire des revêtements, vernis et peintures antimicrobiens applicables sur d'innombrables surfaces, pour combattre les infections par contact.

Schurter a étudié l'effet, sur des interrupteurs, d'un revêtement fonctionnant selon ce principe de la photodynamique, en collaboration avec un fabricant allemand de peintures et de vernis destinés à des applications spécialisées.

Les résultats ont été très convaincants d'après le fabricant. Seuls les interrupteurs à rainure circonférentielle - c'est-à-dire à course mécanique - se sont révélés un peu plus difficiles à traiter, le revêtement pouvant s'écouler à l'intérieur de l'interrupteur. Pour ceux-ci, le revêtement doit être limité à l'actionneur et appliqué avant l'assemblage final.

Tous les interrupteurs Schurter entièrement étanches (piézoélectriques, capacitifs ou ToF) sont parfaitement adaptés à cette fonctionnalisation. Le fabricant a donc décidé de la proposer en option, sur demande.

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