Elesa a développé une gamme de composants mécaniques en technopolymère auto-assainissant contenant des additifs antimicrobiens inorganiques à base d’ions argent. Une solution efficace qui protège contre les infections sans utiliser de détergents chimiques nocifs pour la santé et l’environnement.

L’auto-assainissement est une méthode de nettoyage qui élimine l’accumulation d’agents pathogènes sur les surfaces de contact, sans avoir besoin de détergents chimiques. Parmi ses principaux avantages figurent la limitation des coûts directs, la réduction de l’impact environnemental et l’élimination de l’exposition aux toxines.

Les agents pathogènes sont des micro-organismes biologiques responsables de l’apparition de maladies dans l’organisme hôte. Ils sont principalement divisés en bactéries, champignons et virus. Tous les environnements dans lesquels nous vivons sont potentiellement exposés au risque de prolifération d’agents pathogènes, mais dans les établissements de soins, où les taux de résistance aux antimicrobiens sont élevés, ce risque constitue une menace réelle pour la santé. Dans ces environnements, il a été observé que, même si les procédures de désinfection traditionnelles sont scrupuleusement effectuées, dans 5 à 30 % des cas, la contamination microbienne persiste sur les surfaces à haute fréquence de contact, en particulier celles touchées par les mains.

Il est donc important de mettre en place des mesures de prévention efficaces pour réduire la possibilité de contracter des infections.

Des additifs antimicrobiens inorganiques à base d’ions argent

Pour répondre à ce besoin, Elesa a développé la gamme de composants SAN Antimicrobial, destinés à être montés notamment sur des équipements médicaux et hospitaliers, pour la rééducation et les personnes à mobilité réduite par exemple. Ces poignées, boutons, clavettes… sont réalisés en technopolymère auto-assainissant qui contient des additifs antimicrobiens inorganiques à base d’ions argent (sans ingrédients pharmaceutiques actifs, antibiotiques ou pesticides).

Ces particules d'argent pénètrent à la surface de la cellule pour attaquer son ADN, empêchant ainsi la prolifération d’organismes indésirables tels que les microbes, les bactéries et les champignons. Les composants d'Elesa intègrent en outre des inserts métalliques en acier inoxydable.

Les additifs contenus dans le technopolymère spécial sont répartis dans tout le matériau et pas seulement sur la surface, ce qui permet de maintenir inchangé l’effet antimicrobien d’auto-assainissement pendant tout le cycle de vie des composants, même en cas d’abrasion sur les surfaces. Le mécanisme de libération contrôlée des ions d’argent permet en outre de prolonger l’efficacité des caractéristiques antimicrobiennes dans le temps, même après de nombreux cycles de lavage.

On notera que les composants de la gamme SAN Antimicrobial sont exempts d’effets secondaires toxiques et offrent une résistance à la corrosion, à l’humidité et aux détergents requis par la loi dans certains types d’environnements et utilisés lors de toute désinfection.

Agents pathogènes et infections concernées

Elesa a fait effectuer des tests en laboratoire pour mesurer l'efficacité des composants de sa famille SAN Antimicrobial sur les principaux pathogènes impliqués dans les infections. Il apparaît notamment que 98,9 % de la charge bactérienne est éliminée en 24 heures.

Les pathogènes concernés sont les suivants :

• Staphylococcus aureus : S. aureus est l’une des causes les plus fréquentes de bactériémie et d’endocardite infectieuse. De plus, il peut provoquer diverses infections de la peau et des tissus mous, en particulier lorsque les barrières cutanées ou les muqueuses ont été franchies.
• Escherichia coli : la plupart des souches d’E. coli ne causent pas de maladie, vivant naturellement dans l’intestin, mais les souches virulentes peuvent provoquer une gastro-entérite, des infections des voies urinaires, une méningite néonatale, une colite hémorragique et la maladie de Crohn. Les signes et symptômes courants comprennent des crampes abdominales sévères, de la diarrhée, une colite hémorragique, des vomissements et parfois de la fièvre. Dans des cas plus rares, les souches virulentes sont également responsables de nécrose intestinale (mort des tissus) et de perforation.
• Klebsiella pneumoniae : l’affection la plus courante causée par la bactérie Klebsiella à l’extérieur de l’hôpital est la pneumonie, généralement sous la forme d’une bronchopneumonie et également d’une bronchite. Ces patients ont une tendance accrue à développer un abcès pulmonaire, un syndrome cavitaire, un emphysème et des adhérences pleurales. Il a un taux de mortalité d’environ 50 %, même avec un traitement antimicrobien.
• Pseudomonas aeruginosa : il infecte généralement les voies respiratoires, les voies urinaires, les brûlures et les plaies, et provoque également d’autres infections du sang.
• Candida albicans : les Candida sont classés comme l’un des groupes les plus courants d’organismes qui causent des infections nosocomiales. Elles surviennent généralement sous la forme d’une infection superficielle des muqueuses de la bouche (hommes et femmes) ou du vagin. Il continue d’être le quatrième organisme le plus isolé dans les infections du sang. Une fois dans leur vie, environ 75 % des femmes souffriront de candidose vulvo-vaginale (CVV) et environ 90 % de ces infections sont causées par C.albicans.

Tous les composants de la famille SAN Antimicrobial sont fournis avec un certificat de conformité "Propriété antimicrobienne des matériaux", obtenu suite à des tests sur des échantillons de matériau dans des laboratoires accrédités, selon les normes ISO 22196:2011 (mesure de l’activité antibactérienne sur les plastiques et autres surfaces non poreuses) dérivées de la norme JIS Z 2801.

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