Les projets majeurs identifiés par le CSF dédié aux industries et technologies de santé
La bio-production, l’intelligence artificielle, l’antibio-résistance, et le développement de l’axe international : telles sont les projets majeurs identifiés par le CSF dédié aux industries et technologies de santé, qui a été signé hier à Bercy.
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, et Jean-Luc Bélingard, président du Comité stratégique de filière, ont signé le 4 février à Bercy, le Contrat stratégique de la filière des industries et technologies de santé.
Conformément à l’orientation donnée par le Conseil national de l’industrie (CNI), les travaux du Comité stratégique de filière (CSF) ont porté sur quatre thématiques : transformation numérique des entreprises, innovation, formation et compétences, international.
Dans cette perspective, le CSF a identifié quatre projets majeurs :
- la bio-production, avec pour objectif de gagner un facteur 100 sur la productivité des technologies de production de molécules biologiques d’ici 10 ans
- l’intelligence artificielle, plus particulièrement pour la médecine de précision, avec la création d'un écosystème d’envergure mondiale autour du "Health Data Hub", avec des premières initiatives dans le cancer et les maladies inflammatoires ;
- l’antibio-résistance, visant à faire de la France un leader européen de la lutte contre les agents pathogènes résistants
- le développement de l’axe international.
Ces projets seront soutenus par deux actions transverses, portant sur la formation et le développement des compétences et le soutien au développement des PME. Il est notamment question de créer un campus accélérateur dans le domaine des biotech et du digital et de lancer un EDEC (Engagement de développement de l’emploi et des compétences).
A l'occasion de la signature du contrat de filière, le fonds d’investissement Innobio2 a été lancé. Porté par Bpifrance et Sanofi, accompagnés par Boehringer Ingelheim, Ipsen, Servier et Takeda, ce fonds, doté d’un montant initial de 135 M€, investira dans les secteurs des produits biopharmaceutiques, du développement des bioprocédés, du diagnostic et des dispositifs médicaux. Son champ d’action sera élargi à la santé numérique ayant un fort lien avec les médicaments de prescription.