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Equipements de production > Impression 3D

Micro-impression 3D de pièces en plastique

Publié le 22 septembre 2022 par Patrick RENARD
Crédit photo : AntiShock

Proposé par le groupe israélo-américain Nano Dimension suite au rachat en 2021 de l'entreprise Nanofabrica, le système de fabrication additive Fabrica 2.0 permet d'imprimer des pièces en plastique minuscules, à l'échelle du micron. Cela peut être le moyen de réaliser des DM innovants, comme celui de la start-up AntiShock.

La plate-forme Fabrica 2.0 s'appuie sur la technologie d'impression DLP (Digital Light Processor), qui consiste à polymériser une résine liquide photosensible à l'aide d'un projecteur de lumière. Une résolution reproductible de l'ordre du micron est obtenue grâce à une optique adaptative brevetée. La machine est conçue avec un ensemble de capteurs permettant une boucle de rétroaction fermée, et utilise des matériaux exclusifs, basés sur les polymères industriels les plus couramment utilisés (ABS et PP notamment).

Il est ainsi possible de construire des micro-pièces, ainsi que des pièces plus grandes avec des micro-détails complexes, à des cadences relativement élevées grâce à une stratégie appelée "multi-résolution". Il s'agit, sur une même pièce, d'adapter la vitesse d'impression à la finesse requise selon l'endroit. Pour les zones où les détails nécessitent peu de précision, l'impression peut se faire à une vitesse 10 à 100 fois plus élevée que lorsqu'une résolution maximale est requise. Nano Dimension revendique ainsi une vitesse d'impression totale de 5 à 100 fois plus élevée qu'avec d'autres plateformes de micro-fabrication additive (micro AM).

Fabrica 2.0 est principalement utilisée dans les domaines de la micro-optique, de la micro-électronique, de la micro-fluidique et des dispositifs médicaux bien sûr. Elle est employée en général pour fabriquer des produits tels que des micro-boîtiers, des micro-ressorts, des micro-actionneurs et des micro-capteurs, ainsi que des composants médicaux comme des micro-vannes, des micro-seringues ou des dispositifs chirurgicaux.

Un exemple de micro-pièce pour un DM innovant

AntiShock est une start-up israélienne qui développe un système de surveillance continue destiné à mesurer la réactivité systémique des fluides des patients. L'objectif est d'empêcher la surcharge de fluide intraveineux, qui est une affection courante chez les patients en soins intensifs.

Le dispositif repose sur un principe de détection électro-optique utilisant un minuscule capteur. Il intègre plusieurs microcomposants mécaniques mobiles qui doivent être solides et précis.

AntiShock a fait appel aux capacités de Fabrica 2.0 pour produire, en phase de prototypage, un composant très complexe d'environ 1 mm de diamètre. Il s'agissait notamment d'imprimer un filetage de petite taille et de monter une vis métallique dessus. Les composants devaient s'emboîter parfaitement et le composant imprimé en 3D devait être suffisamment solide pour supporter des charges mécaniques.

Les ingénieurs d'AntiShock ont obtenu des résultats au-delà de leurs espérances, avec un ajustement des pièces qu'ils ont qualifié de parfait.


www.nano-di.com

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