Marseille accueille un nouvel événement dédié aux salles propres
Les 8 et 9 avril 2020, l'ASPEC (ASsociation pour la Prévention et d'Etude de la Contamination) organise une nouvelle rencontre entre fournisseurs et utilisateurs de salles propres : Contamin@marseille, les rendez-vous de la salle propre. Un événement que nous présente Stéphane Ortu, délégué général de l'association.
Par Evelyne Gisselbrecht, DeviceMed
Pourquoi ce nouvel événement ? Comment se positionne-t-il par rapport à ContaminExpo ?
En lançant Contamin@marseille, les rendez-vous de la salle propre, l'ASPEC répond tout d'abord aux attentes de la profession en faveur d'une rencontre annuelle, permettant de faire le lien entre les fournisseurs et les utilisateurs. Nous avons choisi délibérément d'organiser cet événement en province. Il aura lieu les années paires, en alternance avec ContaminExpo qui demeure le salon parisien de grande envergure dédié à la salle propre. Notre second objectif est de créer un nouveau concept qui repose davantage sur des rendez-vous projets entre exposants et visiteurs. Nous nous sommes alloués ici les services d'une société spécialisée qui est chargée d'identifier les projets en matière de salles propres sur la base de notre listing utilisateurs multi-filières et d'organiser des rendez-vous avec nos exposants offreurs de solutions. Ces rendez-vous se tiendront dans un espace séparé de l'exposition pour respecter la confidentialité des échanges.
En dehors de ces rendez-vous projets, en quoi Contamin@marseille, les rendez-vous de la salle propre se distinguera-t-il de ContaminExpo ?
ContaminExpo rassemble 140 stands et expose des salles propres grandeur nature. Notre objectif est de réunir à Marseille une soixantaine de stands dont nous souhaitons standardiser la surface à 6 à 9 m². L'exposition et les rendez-vous projets seront complétés non pas par un congrès comme ContaminExpert, mais par des sessions techniques dont les intervenants seront principalement les coordinateurs des formations dispensées par l'ASPEC. Nous proposerons un programme d'une quinzaine de sessions sur 2 jours avec un choix de plusieurs thématiques. En plus de nos experts métier, nous ferons intervenir certains spécialistes sur des sujets bien spécifiques, par exemple le risque chimique dans les univers ultrapropres. Enfin, nous organiserons des ateliers pratiques animés par les exposants pour mettre en avant leurs compétences produits et services.
Pourriez-vous nous décrire le profil des exposants et des visiteurs de ce nouvel événement ?
Il est similaire à celui des participants à Contamin'Expo. Les exposants représenteront l'éventail des différents métiers de la salle propre, de la conception au contrôle en passant par la fabrication, la maintenance, l'exploitation ou le nettoyage. Quant aux visiteurs, ils seront issus de différentes filières d'utilisateurs dont l'industrie du dispositif médical et le spatial qui devraient occuper la première place, sans oublier le domaine pharmaceutique et les établissements de santé ainsi que la micro-électronique. Il s'agira essentiellement de responsables de production, de cadres des services techniques, de responsables qualité ou de personnes en charge de l'efficacité énergétique, une thématique qui fait de plus en plus souvent l'objet d'un service à part entière dans les entreprises, par exemple dans le domaine pharma.
Pourquoi avoir choisi Marseille ?
Nous souhaitions positionner l'événement dans le sud de la France et l'organiser dans un lieu convivial. Marseille n'est situé qu'à 3 heures de Paris et occupe une position géographique centrale pour ce qui concerne le Sud Est, puisque la ville est à environ 2 heures de Montpellier, de Nice et de Lyon. Marseille dispose d'une bonne capacité hôtelière et de restaurants tout à fait abordables. Je connaissais pour ma part les avantages du Palais du Pharo, ce lieu historique, facilement accessible et qui offre une vue à 180° sur la mer.
Le Sud-Est de la France constitue-t-il un marché d'utilisateurs important dans le domaine de la salle propre ?
Le Sud-Est abrite plusieurs pôles de compétitivité, par exemple à Marseille, à Nice ou à Sophia Antipolis. Cette région offre un potentiel très intéressant, en particulier dans les secteurs des dispositifs médicaux, de la pharma et de la micro-électronique avec le pôle de Rousset notamment. Ces acteurs se déplacent peu sur les événements parisiens. Notre challenge est de les attirer à Marseille, un lieu central pour eux.
Quels objectifs visez-vous en termes de visitorat ?
Même s'il est difficile de se risquer à une estimation pour une première édition, nous visons entre 500 et 1000 visiteurs et 100 à 200 participants à nos sessions techniques, nos objectifs étant davantage qualitatifs que quantitatifs.
Les premières réactions que vous avez suscitées sont-elles favorables ?
Elles sont très encourageantes. Nous avons présenté le concept à la dernière AG de l'ASPEC en juillet 2019 et le bouche à oreille à lui seul a déjà généré la vente de 20 stands, ce qui est de bon augure. La commercialisation n'a réellement démarré que début décembre et nous lançons actuellement nos premières campagnes de communication.